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ECO-SCORE® by Beelong rapporte l’impact environnemental des produits alimentaires à leur apport énergétique (Kcal) plutôt qu’à leur poids (Kg). En effet, l’impact environnemental d’un produit alimentaire, en particulier l’empreinte carbone, est le plus souvent rapporté à son poids. Bien que cela ne permette pas de comparer des aliments entre eux sur la base de leur fonction primaire : nourrir la population.
Une approche par kilocalories permet de :
ECO-SCORE® by Beelong a comme objectif d’orienter la consommation de produits alimentaires, les recommandations doivent permettre au consommateur de manger de manière éco-responsable tout en mangeant à sa faim. Cependant, tous les aliments n’ont pas le même apport énergétique. Dans le domaine alimentaire, l’énergie ingérée grâce aux aliments ainsi que l’énergie dont le corps a besoin pour maintenir toutes ses fonctions s’entend en « calories ». Cette énergie se mesure en kilocalories (kcal).
Une alimentation éco-responsable doit pouvoir aller de pair avec couverture des besoins énergétiques de chacun. Bien que les besoins énergétiques dépendent de l’âge, du genre, de l’activité et de la condition physique, chacun a en moyenne besoin de ~2000 kcal/jour (OBSAN, 2020). Ainsi, pour que la population mondiale se nourrisse de manière éco-responsable sans avoir faim, ces 2000 kcal/jour devraient être les plus « vertes » possible. En d’autres termes, ECO-SCORE® by Beelong encourage la consommation d’un maximum de « calories vertes » c’est-à-dire de « calories éco-responsables ».
Par exemple, si l’on remplace 100 g de poulet (163 kcal) par 100 g de tomates (21 kcal), il faudrait ingérer 8 fois plus de tomates soit 800 g pour obtenir le même apport énergétique. Ce qui multiplierait par 8 les impacts environnementaux de la tomate, par comparaison à son apport énergétique.
Pondérer l’impact environnemental d’un produit par son apport énergétique au lieu de son poids permet de réduire certains biais lorsque des produits de catégories différentes sont comparés. ECO-SCORE® by Beelong permet ainsi de lier la performance environnementale à la faim dans le monde (sécurité ou suffisance alimentaire).
L’expression de l’impact environnemental de l’alimentation par unité de poids (kg) ou par unité d’apport énergétique (kcal) a une influence sur l’ordre de grandeur des diverses catégories de produits. Par exemple, l’impact environnemental de produits riches en calories (céréales, noix, huiles, beurre, etc.) est légèrement corrigé par rapport à l’impact environnemental de produits pauvres en calories (salade, tomates, concombre, etc.).
L’impact environnemental d’un produit alimentaire dépend étroitement de sa composition, c’est-à-dire de la liste des ingrédients (déclaration) et de leur quantité (%) dans le produit fini.
C’est pourquoi chaque ingrédient est d’abord évalué sur la base de nombreux critères : CO2, eau, sol, biodiversité, espèces menacées, bien-être animal, etc. D’autres critères sont ensuite appliqués au produit fini, comme par exemple l’impact de l’emballage et la politique de durabilité de l’entreprise transformatrice.
Deux produits en apparences similaires peuvent ainsi obtenir un score différent, en raison d’une composition variable.
Bien que la production agricole soit généralement responsable de la majorité de l’impact environnemental du cycle de vie d’un produit alimentaire, les distances parcourues par l’ensemble des ingrédients composant le produit puis par le produit fini joue aussi un rôle. L’impact lié aux distances parcourues est calculé via l’empreinte carbone, la consommation et la pollution de l’eau, et l’utilisation du sol.
ECO-SCORE® by Beelong tient compte du :
Pour chaque produit, la distance parcourue est comptabilisée via :
Consommation d’eau
Les aliments à base de protéines animales en particulier (viande, poisson, produits laitiers, œufs) nécessitent souvent plus d’eau pour leur production. De plus, toutes les zones géographiques ne sont pas égales vis-à-vis de l’eau douce disponible. Certains pays ont moins d’eau à disposition et par conséquent un stress hydrique plus élevé. Les valeurs utilisées pour le stress hydrique sont basées sur la méthode AWARE (2018). La consommation en eau d’un produit alimentaire représente la multiplication entre la consommation d’eau de l’aliment et le stress hydrique du pays producteur.
L’unité permettant d’exprimer l’empreinte hydrique est le mètre cube [m3]. Pour ECO-SCORE® by Beelong, l’empreinte hydrique s’exprime en m3/kcal.
Pollution de l’eau (douce et marine)
La pollution de l’eau comprend deux composantes principales et pour lesquelles les données à disposition sont suffisamment solides : l’eutrophisation de l’eau douce et l’eutrophisation marine.
Les unités permettant d’exprimer la pollution d’eau douce et la pollution de l’eau marine sont respectivement l’équivalent phosphore [P eq] et l’équivalent nitrate [N eq]. Pour ECO-SCORE® by Beelong, cela s’exprime en P eq/kcal et N eq/kcal.
Les étapes comptabilisées pour le calcul de la consommation et de la pollution de l’eau sont la production agricole de chaque ingrédient, la saisonnalité (culture sous serre chauffée), le transport des ingrédients et du produit fini (distances parcourues, modes de transport et modes de réfrigération), et l’emballage du produit fini.
Les valeurs utilisées sont issues des bases de données de la World Food LCA Database (Quantis) v 3.5, Ecoinvent v 3.8, Agribalyse v 3.0.
La manière dont sont élevés les animaux de rente dépend du mode de production agricole. Pour deux aliments similaires, les conditions d’élevage peuvent varier considérablement et avoir des conséquences différentes sur le bien-être animal et le respect environnemental de manière générale. Par exemple, des volailles élevées en plein air ou en batterie ne subissent pas le même stress, les mêmes interventions chirurgicales, le même taux de maladies et de mortalité, la même espérance de vie, la même souffrance physique et émotionnelle. De plus, le type d’alimentation des animaux joue un rôle déterminant dans l’impact environnemental global du produit (par exemple alimentation à base de soja versus pâturage).
Comme pour l’évaluation de la biodiversité, le principal défi pour évaluer l’impact sur le bien-être animal est la difficulté d’accès aux informations concernant les conditions d’élevage. Les principales sources d’informations disponibles sont donc aussi les labels agricoles et les législations agricoles des pays producteurs, ainsi que certaines informations concernant des types d’élevage spécifiques (par ex. plein air, au sol) ou des programmes spécifiques de détention des animaux (par ex. SRPA, SST).
Labels agricoles : le nombre de mesures environnementales, en particulier celles visant à favoriser le bien-être animal, est évalué. Le maximum de mesures possibles pour la Suisse par exemple correspond aux labels Bio Bourgeon (Suisse), Demeter (Suisse), ou équivalent.
Législation agricole : le nombre de mesures environnementales des politiques agricoles de différents pays producteurs (ou zones géographiques), en particulier celles visant à favoriser le bien-être animal, sont recensées.
Programmes de détention animale : le nombre de mesures environnementales, en particulier celles visant à favoriser le bien-être animal, est évalué.
Pour les produits alimentaires, la perte de biodiversité est un enjeu au moins aussi important que le changement climatique. Certains modes de production agricole sont plus éco-responsables que d’autres, et favorisent plus ou moins la biodiversité et ses services écosystémiques essentiels.
Pour évaluer l’impact sur la biodiversité d’un produit alimentaire, le principal défi est la difficulté d’accès aux informations concernant son mode de production. Les principales sources d’informations disponibles sont aujourd’hui les labels agricoles et les législations agricoles des pays producteurs.
Labels agricoles : le nombre de mesures environnementales, en particulier celles visant à favoriser la biodiversité, est évalué. Plus de 100 critères sont actuellement recensés. Les labels comprenant le plus de mesures environnementales dans leur cahier des charges sont les mieux classés. Le classement de chaque label peut varier selon la catégorie de produits (production végétale, production animale, pêche, etc.). Le maximum de mesures possibles pour la Suisse par exemple correspond aux labels Bio Bourgeon (Suisse), Demeter (Suisse), ou équivalent.
Pour les produits alimentaires, la perte de biodiversité est un enjeu au moins aussi important que le changement climatique. Certains modes de production agricole sont plus éco-responsables que d’autres, et favorisent plus ou moins la biodiversité et ses services écosystémiques essentiels.
Pour évaluer l’impact sur la biodiversité d’un produit alimentaire, le principal défi est la difficulté d’accès aux informations concernant son mode de production. Les principales sources d’informations disponibles sont aujourd’hui les labels agricoles et les législations agricoles des pays producteurs.
Législations agricoles : le nombre de mesures environnementales des politiques agricoles de différents pays producteurs (ou zones géographiques), en particulier celles visant à favoriser la biodiversité, sont recensées.
La majorité des pays ont une politique agricole qui pose un certain cadre dans lequel la production agricole doit se dérouler, en y incluant par exemple des mesures environnementales contraignantes ou volontaires, généralement encouragées par des contributions financières. Par exemple, la Suisse a élaboré de nombreuses mesures environnementales au sein de sa politique agricole, notamment grâce aux prestations écologiques requises (PER) que doivent respecter les agriculteurs suisses afin de recevoir des paiements directs de la Confédération. Autre exemple, l’Union Européenne a élaboré une Politique Agricole Commune (PAC) qui comprend des mesures à respecter pour tous les pays membres de l’UE.
Au cours des 60 dernières années, la pêche s’est tellement intensifiée qu’aujourd’hui environ un tiers des effectifs de poissons est en situation de surpêche (en mer Méditerranée, ce chiffre grimpe même jusqu’à 93%). Ceci signifie que le taux de capture de ces poissons est plus élevé que leur capacité de reproduction. De plus, la pêche étant très industrialisée, certaines techniques de pêche (par ex. chaluts) détruisent les écosystèmes marins et capturent de nombreuses autres espèces non consommées. Notre consommation de poissons, mollusques et crustacés a donc un impact considérable sur l’état des stocks et sur les écosystèmes.
Un « stock » de poissons (inclus mollusques et crustacés) fait référence à la population d’une certaine espèce de poissons évoluant dans une certaine zone géographique. « L’état des stocks » représente donc l’état de la population d’une espèce dans un lieu géographique défini.
Les informations utilisées concernant l’état des stocks sont les appréciations proposées par le guide du World Wide Fund (WWF), de Ethic Ocean et de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). En fonction de l’espèce, de sa zone de provenance et de sa technique de pêche, le stock est évalué « recommandable », « acceptable », ou « à éviter à tout prix ».
La traçabilité représente toutefois un enjeu majeur pour les produits de la mer. Les informations sur l’espèce exacte (nom scientifique), sur la provenance exacte (zone FAO) et sur la technique de pêche sont souvent difficiles d’accès. C’est pourquoi en cas d’information inconnue, le pire scénario est toujours considéré.
De la même manière, la taille de maturité devrait être considérée, mais l’absence d’information sur les poissons souvent achetés déjà découpés ne permet pas encore la prise en compte de ce critère.
Au cours des 60 dernières années, la pêche s’est tellement intensifiée qu’aujourd’hui environ un tiers des effectifs de poissons est en situation de surpêche (en mer Méditerranée, ce chiffre grimpe même jusqu’à 93%). Ceci signifie que le taux de capture de ces poissons est plus élevé que leur capacité de reproduction. De plus, la pêche étant très industrialisée, certaines techniques de pêche (par ex. chaluts) détruisent les écosystèmes marins et capturent de nombreuses autres espèces non consommées. Notre consommation de poissons, mollusques et crustacés a donc un impact considérable sur l’état des stocks et sur les écosystèmes.
Un « stock » de poissons (inclus mollusques et crustacés) fait référence à la population d’une certaine espèce de poissons évoluant dans une certaine zone géographique. « L’état des stocks » représente donc l’état de la population d’une espèce dans un lieu géographique défini.
Les informations utilisées concernant l’état des stocks sont les appréciations proposées par le guide du World Wide Fund (WWF), de Ethic Ocean et de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). En fonction de l’espèce, de sa zone de provenance et de sa technique de pêche, le stock est évalué « recommandable », « acceptable », ou « à éviter à tout prix ».
La traçabilité représente toutefois un enjeu majeur pour les produits de la mer. Les informations sur l’espèce exacte (nom scientifique), sur la provenance exacte (zone FAO) et sur la technique de pêche sont souvent difficiles d’accès. C’est pourquoi en cas d’information inconnue, le pire scénario est toujours considéré.
De la même manière, la taille de maturité devrait être considérée, mais l’absence d’information sur les poissons souvent achetés déjà découpés ne permet pas encore la prise en compte de ce critère.
La production alimentaire est étroitement encadrée par la législation agricole des pays producteurs. La performance des politiques environnementales de chaque pays et leur impact sur l’environnement est prise en compte via le Environmental Performance Index (EPI), index créé par des chercheurs de Yale et Columbia.
Il regroupe 180 pays et agrège 40 indicateurs de performance regroupés en 11 catégories : qualité de l’air, qualité de l’eau, métaux lourds, gestion des déchets, biodiversité et habitat, gestion des écosystèmes, pêche, changement climatique, émissions de polluants, agriculture, ressources en eau.
Cet index est utilisé pour évaluer chacun des ingrédients composant le produit fini et leurs provenances.
La saisonnalité des fruits et légumes indique notamment si les cycles naturels de production des aliments sont respectés, ou si un chauffage artificiel sous serre est utilisé. Il s’agit principalement d’éviter de gaspiller de l’énergie qui pourrait être utilisée pour des usages plus indispensables, et d’éviter les pollutions générées par l’utilisation d’énergie fossile.
De ce fait, une consommation locale ne signifie pas toujours consommer de saison (par ex. consommer des tomates suisses en février est local mais hors saison).
Différentes valeurs sont calculées selon si le fruit ou légume est cultivé sous serre chauffée aux énergies fossiles /renouvelables ou sous serre non chauffée. Les aliments fréquemment cultivés sous serre chauffée sont par exemple : les tomates, salades, poivrons, concombres, courgettes, aubergines, poivrons, fraises, framboises, myrtilles, etc.
L’impact lié à la culture sous serre chauffée est calculé via l’empreinte carbone, la consommation et la pollution de l’eau, et l’utilisation du sol.
Les fruits et légumes surgelés ou très transformés ne sont jamais considérés sous serre chauffée (sauf si information contraire) car considérés comme récoltés pendant la haute saison avant d’être transformés.
La politique de développement durable d’une entreprise comprend les mesures qui ne sont pas directement en lien avec la production agricole, mais qui contribuent à diminuer l’impact environnemental au niveau de l’entreprise. Ce critère concerne généralement l’acteur qui élabore le produit fini.
Ces mesures comprennent la gestion du changement climatique et des émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation et la qualité de l’eau, l’utilisation des matériaux et de l’énergie, la gestion/réduction des déchets et des emballages, les éventuels labels et certifications, le suivi et l’évaluation d’objectifs de développement durable, les éventuelles collaborations avec des organismes tiers spécialisés dans le développement durable, la traçabilité des matières premières, etc.
Les informations utilisées sont celles obtenues à l’aide d’un questionnaire de 25 questions, directement renseigné par les marques ou producteurs. En cas d’information non disponible, les éventuelles mesures environnementales de l’entreprise ne sont pas valorisées.
Le sol et son écosystème sont des ressources naturelles essentielles pour l’agriculture. Malheureusement à l’heure actuelle, cette ressource précieuse est dégradée à grande échelle par des pratiques agricoles souvent peu respectueuses.
L’utilisation du sol d’un produit alimentaire représente son impact sur le sol, c’est-à-dire : plus un produit suscite une pression forte sur le sol et son écosystème (par exemple déforestation, monoculture ou culture intensive) plus l’impact est élevé, moins il en suscite (par exemple pâture sur prairie permanente) plus l’impact est faible.
Les étapes comptabilisées pour l’occupation du sol sont la production agricole de chaque ingrédient, la saisonnalité (culture sous serre), le transport (distances parcourues, modes de transport et modes de réfrigération), et l’emballage du produit fini.
Les valeurs utilisées sont issues des bases de données de la World Food LCA Database (Quantis) v 3.5, Ecoinvent v 3.8, Agribalyse v 3.0.
Les aliments que nous consommons n’ont pas tous le même impact sur le climat. Les aliments à base de protéines animales en particulier (viande, poisson, produits laitiers, œufs) nécessitent davantage de ressources à leur production et ont un impact beaucoup plus important sur l’environnement.
L’empreinte carbone d’un produit alimentaire représente la somme des gaz à effet de serre émis pour sa production, de la ferme à l’étape finale étudiée. L’unité permettant d’exprimer l’émission des principaux gaz à effet de serre est la masse d’équivalent CO2.
Les étapes comptabilisées pour le calcul de l’empreinte carbone sont la production agricole de chaque ingrédient, la saisonnalité (culture sous serre chauffée), le transport des ingrédients et du produit fini (distances parcourues, modes de transport et modes de réfrigération), et l’emballage du produit fini.
Les valeurs utilisées sont issues des bases de données de la World Food LCA Database (Quantis) v 3.5, Ecoinvent v 3.8, Agribalyse v 3.0.
Pour certains ingrédients, les valeurs spécifiques de la production suisse sont utilisées, comme pour le soja, le bœuf et le veau.
Finalement, l’empreinte carbone des différents morceaux de viande est calculée en fonction de leur masse comestible et de leur valeur économique. Selon le principe que la production de viande est stimulée par la demande du marché, le prix est un indicateur pertinent de la valeur ajoutée de certains morceaux par rapport à d’autres. L’idée sous-jacente étant que si les bas morceaux étaient davantage consommés, moins d’animaux pourraient être élevés pour satisfaire la demande en viande. Cette approche par allocation dans l’analyse du cycle de vie des morceaux de viande offre un levier supplémentaire aux consommateurs dans le choix de leur régime alimentaire et permet de valoriser les bas morceaux. Exemple : l’empreinte carbone d’un filet de bœuf peut ainsi être jusque jusqu’à 5x supérieure à celle d’un morceau « moyen » (haché, ragoût, bouilli, cou…) et jusqu’à 20x supérieure à celle d’un bas morceau (foie, langue, tripes…).
Bien que la production agricole soit généralement responsable de la majorité de l’impact environnemental du cycle de vie d’un produit alimentaire, le transport peut lui aussi peser lourd s’il est effectué par avion. On estime que la consommation énergétique est trente fois supérieure pour le transport de denrées alimentaires par avion que par camion (CCE, 2017).
Pour chacune des distances parcourues par les ingrédients et le produit fini, l’impact des modes de transport est calculé via l’empreinte carbone, la consommation et la pollution de l’eau, et l’utilisation du sol.
Plusieurs modes de transport (camion, train, bateau, avion, voiture, voiture électrique, vélo, etc.) peuvent être identifiés pour un même trajet. Par exemple : camion et bateau pour des bananes en provenance d’Amérique du Sud.
Les informations utilisées sont celles communiquées par les marques, distributeurs ou producteurs. En cas d’information non disponible, des hypothèses sont établies en fonction du type de produit, de sa provenance et de son conditionnement
Le mode de conservation comprend l’utilisation du froid, notamment pour la réfrigération et la surgélation. Ces modes de conservation ont un impact sur la consommation énergétique du produit.
L’impact des modes de conservation (non réfrigéré, réfrigéré, surgelé) est calculé via l’empreinte carbone, la consommation et la pollution de l’eau, et l’utilisation du sol.
Les informations utilisées sont celles communiquées par les marques, distributeurs ou producteurs. En cas d’information non disponible, des hypothèses sont établies en fonction du type de produit, de sa provenance et de son conditionnement.
L’impact environnemental de chaque emballage dépend de la quantité de matière nécessaire pour conditionner le produit, des impacts environnementaux générés par la production des matières premières, et de leur capacité à être recyclés.
Pour un même produit alimentaire, différentes pièces d’emballage peuvent être considérées, par exemple pour un yoghourt : le pot en plastique, l’opercule en aluminium et l’étiquette en papier entourant le pot.
La durabilité de l’emballage dépend du matériau de l’emballage et de son poids (format) :
Matériau : les impacts par kg d’emballage varient en fonction de si celui-ci est composé de papier, verre, aluminium, plastique PET, plastiques, tissu, etc.
Format : les impacts par kg d’emballage varient également selon la quantité d’emballage, par exemple pour une barquette, un petit ou grand sachet, une petite ou grande bouteille, un film, une brique, etc.
Les impacts environnementaux de l’emballage sont calculés